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Cette page est destinée à vous guider vers le choix de la bonne
taille si vous envisager d'acquérir l'une de mes œuvres dans le but de l'exposer. Le piège est souvent un format trop petit ou trop grand, le traquenard majeur : une taille non adaptée à la distance - le recul - nécessaire à l’œil humain pour percevoir les détails, donc assez près ; sans rendre flou l'image, donc pas trop près. Prenons des exemples caricaturaux pour illustrer ces propos.
  • approchez le visage de ces lignes, encore, pour mieux voir les détails... ces lettres deviennent floues. Vous êtes
L'investisseur, croyant en la valorisation de mes oeuvres, aura intérêt à la plus grande taille possible qui garantit le plus petit nombre de tirage, donc sa rareté. Par contre, je recommande à ce financier de lire les temps de conservation dans l'onglet ad'hoc de façon à faire perdurer sa valeur marchande.
      trop près, certes, mais en gardant cette courte distance vous auriez la possibilité de voir net si vous pouviez réduire la taille de l'écran.
  • levez-vous, reculez en regardant votre écran. Toujours net ? Reculez encore. Vous l'avez compris, ces lignes deviennent floues mais vous auriez la possibilité de les voir nettes si vous pouviez augmenter la taille de l'écran.
En fait, vous venez de faire l'expérience de la profondeur de focalisation ; une zone de tolérance de l’œil humain. Vous avez également remarqué que si vous vous êtes avancé d'une certaine distance jusqu'à voir flou, il vous a fallu reculer d'une distance plus grande pour de nouveau voir également flou. C'est le syndrome du Louvre. Pourquoi les grands amateurs d'art ne vont jamais au Louvre durant les heures d'affluence ? Ils n'aiment pas les touristes ? Ils n'aiment pas leur prochain ? Non. Ils ne peuvent pas admirer les œuvres parce que les visiteurs, qui s'approchent beaucoup trop, font écran à leurs visions.
 
Retournez debout en arrière pour trouver le recul limite éloigné, net, en lisant la suite de ce paragraphe. Vous êtes éloigné, vous lisez nettement ces lignes. Que voyez-vous ? Que voyez-vous réellement ? Admettons qu'une tarentule apparaisse à gauche ou droite de l'écran et aille se figer à environ 50 cm du bord sur un même plan. Vous auriez remarqué cette arachnide parce que l'écran dans votre position éloignée n'occupe qu'une faible proportion de votre champ de vision latérale mais si vous approchiez votre visage de l'écran à la limite proche, nette, la bestiole serait hors champ, vous la rendant non visible.
 
De ces expériences, nous pouvons tirer deux possibilités d'action pour l'achat d'une taille d'image :
1) trop petit, ce n'est pas si grave, personne ne le verra mieux que le mini bibelot détesté offert par votre belle-mère adorée.
2) trop grand, une possibilité est d'abattre le mur du salon et agrandir la pièce, ou l'histoire du gars qui s'achète un écran très très grand d'ordinateur mais qui depuis souffre de mal de  tête. La solution est pourtant simple, il suffit de se laisser pousser le bras !
 
Aussi, il existe des formules pour trouver la distance idéale, donc la largeur idéale,  mais elles se heurtent à la définition native du capteur de l'appareil photo, la perte de définition de certains post-traitements, sans compter quelques négatifs argentiques scannés où la résolution à ses limites. Aussi, en bas de chaque grille tarifaire, j'indique clairement les distances d'observation en fonction de la taille de la photographie.
                flou                                            net                                           baisse des détails
           photo
 
 
 
 
 
 
 
 
mur
                   
                      distance minimum     distance optimum                            distance maximum
 
Votre mission, si vous l'acceptez, est donc de mesurer la distance d'observation escomptée, de l’œil en position - un lieu de passage, un lieu convivial, habituel, naturel - jusqu'au mur où sera l'oeuvre photographique, puis se reporter aux indications de distance en bas de chaque grille tarifaire.
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